
https://youtu.be/PMMPT_4uImc
A toutes ces gueules de bois
Je lève mon verre à toutes ces gueules de bois qui jalonnent nos vies.
A celles qui font tellement mal aux entrailles que tu jures, un peu tard, que jamais plus tu ne boiras.
A celles qui martèlent la tête avec tant de force, qu’elles nous démontrent que l’eau est le liquide le plus sincère de nos existences.
A celles si douces de ces souvenirs joyeux.
A celles que tu regrettes tant elles te font chavirer vers la honte.
A celles qui deviennent habitude te glissant au plus près de la dépendance.
A celles qui demeurent les seules témoins d’une soirée oubliée.
A celles qui ne s’effaceront jamais tant elles restent ancrées dans ton corps pendant des jours.
A celles qui souffrent de solitude.
A celles qui animent l’amitié.
Aux joyeuses.
Aux tristes.
Aux mélancoliques.
Aux festives.
Aux inavouées.
Aux improbables.
Aux inexpliquées.
Aux imprévues.
Elles te guident vers la solitude de l’instant.
Elles te transforment en pierre ou en guimauve.
Elles te font souvenir que la réalité n’était pas hier mais aujourd’hui.
Elles te font combattre contre ta propre sensibilité.
Elles se nourrissent de la veille pour éclore le lendemain.
Une porte de sortie pour les uns.
Un retour en enfer pour d’autres.
La redescente brutale de l’inconscience.
De ONE LOVE à EDEN KARMA 38