Ecrire mon monde

Mes mots au fil des jours, mes phrases pour partager, des pages pour aller vers ce roman.

https://youtu.be/RxabLA7UQ9k

Rêves

A l’approche de la pleine lune, un étrange voyage va débuter.

Je suis fatigué. Mes paupières sont lourdes. Je pars…

Je ne ressortirai pas indemne de cette expérience faisant vibrer les fondations humaines. Cette aventure récurrente que tout le monde traverse. Si souvent intense. Éblouissante. Des couleurs inconscientes de réalité pour des cicatrices éphémères de l’âme.

C’est délicat à expliquer. Impossible à partager. Je ne peux que transmettre des images, des instants et des bribes de sensations.

Une réalité effacée par de la brume qui laisse entrevoir l’énigmatique.

Des aurores boréales roses, bleues et argentées illuminant une baignoire immense dont le fond transparent laisse entrevoir un océan où des baleines ondulent avec délicatesse.

Des couleurs ocres pour des couchés de soleil sur ce lac calme, limpide et violet. Le contourner, le traverser et vivre sa grandeur.

Une maison aux structures amovibles. Des plafonds et des murs qui se déplacent pour dessiner les nouveaux plans d’une bâtisse immense où il fait bon vivre. Elle modifie son apparence continuellement. Je suis apaisé chez elle, ébloui par son architecture modulable à souhaits.Je me perds et me retrouve pour l’éternité.

Regarder une éclipse de soleil sans craindre pour sa vue et apprécier ses teintes ambrées dans un ciel propre au calme le plus précieux.

C’est éclatant, apaisant, bleu et vert. Des coraux de sel imposent leur présence sans blesser. Ne plus avoir peur du grand …

Je suis sur une route claire de lumières vives et pastelles. Sur les côtés un désert blanc immense entoure une cité rouge. J’aperçois des chutes d’eau vertes au loin. Un océan d’un bleu éclatant défini l’horizon. Je m’arrête pour mettre l’œil dans l’objectif d’un polaroid. J’appuie et remarque des animaux étranges mais bienveillants qui s’activent après un long moment d’immobilité.

Observer un roller-coaster d’un rouge sanglant, réaliser des loopings dénoués de sens sur une mer déchaînées proches de falaises abruptes.

Et tous ces rêves où le sens et la raison ne sont plus. Les dessins animés viennent se mêler aux couleurs ternes. L’air se noue à la terre. Le feu navigue sur l’eau.

Des limbes dénouées de limites et de frontières.

On navigue sans pouvoir toucher. On ne peut que frôler, imaginer et s’en souvenir si peu.

A suivre …

De ONE LOVE à EDEN KARMA 19

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :