Frères et sœurs

https://youtu.be/YuRPkf9h5uM

Tu me manques

Mon clan me comblera pour des vies et des vies mais ta présence viendra me hanter au détour de ces années qui déroulent le paysage de mon existence.

Tu me manques grand frère.

Je voudrais tant confier mes secrets d’une vie connue par la tienne.

Je voudrais tant venir me rassurer de tes conseils et être défendu par celui qui n’aurait tolérer la blessure de son sang.

Et je plonge dans ce puit de l’impulsivité maladroite qui refuse l’injustice. Je crie et crache mes peurs en balançant cette image faussée de ma personne. Vive, colérique, nerveuse, excessive … trop vivante.

Tu me manques grande sœur.

Je jalouse ceux qui peuvent appeler pour simplement être écoutés.

Je veux que l’on se raconte au détour de cette vie d’enfant vécue ensemble.

Je veux que l’on se défie, se comparent et se jalousent.

Et je crie.

Comme ce pion ni noir ni blanc perdu sur cet échiquier d’un vie magnifiquement rude.

Tu me manques petit frère.

Je voudrais tellement être ce phare au milieu de cet océan de folie.

Je désirerais m’asseoir auprès de toi pour te conter la vie, rire sur nos parents et boire à notre réussite. Que l’on puisse marcher en équilibre sur ces bordures de trottoir tel des funambules qui se toisent.

Et mes tatouages resteront des cicatrices d’instants pour apprivoiser ce corps qui ne connaît pas de clone de sang. Et cette conviction de fermer sa gueule au détour de tous ces moments où je n’ai pu contenir ma passion de la vie.

Tu me manques petite sœur.

Tu aurais pu te reposer sur mon épaule et j’aurais défendu ton honneur face à ces âmes impures de bienveillance. Je voudrais t’adouber de ta vie et t’expulser vers le bonheur.

Et je souffre de ces dualités. Le bien. Le mal. Les cris. La retenu. Le silence. La passion. La magie. La réalité.

Les frères et les sœurs.

Vous me manquez.

J’ai mon clan rêvé et vous ne resterez que des songes pour l’éternité.

De ONE LOVE à EDEN KARMA 51

Une réflexion sur “Frères et sœurs

  1. S’ils n’existent,

    Fabriquent t’en.

    À moins qu’ils ne se cachent, au détour d’une lueur…

    … Ou au plus profond d’un songe.

    À moins qu’ils ne soient déjà, à portée de tes doigts…

    À moins qu’ils te guident déjà. Pourquoi pas de la ville joyeuse de Spectre.

    Fermer les yeux, s’y trouver.

    Au sons des poèmes inachevés de Norther Winslow.

    Fermer les yeux et y être…

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