Ecrire mon monde

Mes mots au fil des jours, mes phrases pour partager, des pages pour aller vers ce roman.

Le vent, les vagues et nous

Les rires perdus dans leur écho raisonnent sur cette plage caressée par le vent.

Elles courent, on se poursuit, je les évite, notre place est immense.

Chaque instant est l’image chaleureuse figée dans nos esprits.

Il n’y a que nous.

Le ciel, l’horizon que l’on ne peut atteindre, la mer lointaine puis celle qui nous mouille jusqu’à ces immenses flaques laissées par la marée. Ces dégradés de bleus nous éblouissent.

Le bruit des vagues bercent nos sens.

Le blanc de leur écume brille comme un trésor dévoilé par les flots.

On se jette dans cette succession douce d’anarchie.

On explose nos silhouettes qui se brisent en millions de gouttes d’eau qui retombent avec calme comme les doux flocons de l’hiver.

On s’imagine surfer son corps en se laissant emporter par les allers retours incessants de l’océan.

Les rires s’émancipent et passent par-dessus les champs des mouettes.

Il n’y a que nous et ces vagues.

On plonge, saute et tente de franchir ces gentils démons des mers.

On se perd de vu puis se retrouve. On se prend la main puis se quitte encore.

On joue et plus rien n’existe.

Après de nombreuses embrassades avec cette eau salée, le froid vient nous retrouver pour que l’on retourne sur la plage.

Les lèvres un peu bleues, des frissons discrets et des yeux qui pétillent se croisent alors.

Heureux.

Je leur prends la main et nos ombres dessinent des silhouettes amoureuses de la vie et de leur clan.

Nos empreintes de pas disparaissent au gré des assauts agiles et doux de l’océan.

Il n’y a que le vent, les vagues et nous.

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