
Mélancolie
Ce matin de septembre.
Cette soirée sur le parking.
Ces heures à attendre.
Ces notes de guitare électrique.
Ces mélodies.
Ces victoires.
Ces défaites.
Ces lendemains sombres.
Ces larmes.
Ces rires.
Ces naissances.
Ces insomnies.
Son regard.
Ces quatre saisons.
Cette été là.
Les échecs.
Les arcs-en-ciel.
Les couchers de soleil sur l’océan Indien.
Les silhouettes hurlantes de mon clan.
Ces animaux.
Je te prends la main pour valser à tes côtés, danser, flirter et te frôler pour me sentir vivant.
Douce mélancolie, tu sais airer dans mon cœur avec passion. Tu inondes mes yeux de larmes mais je te veux pour jouer avec ces souvenirs et figer mon existence dans l’azur de la fabuleuse poésie des heures.
Tu étendras mes instants sur le fil des jours et je vais pleurer ou rire ou crier ou sourire … espérer que rien n’aurait pu être mieux.
Mélancolie, tu me fais aussi peur car si loin de ces moments perdus par le temps. Tu me rends triste car de plus en plus proche d’un dénouement. Tu m’apaises, cependant, au rythme des aléas de décennies. Tu es mon étrangère qui règne sur un passé sans le froisser. Tu me plaques avec force contre le temps qui passe tout en m’embrassant dans le somptueux.
Je ne pourrais jouir de maintenant si je renie ce qui m’a construit. Tu dois, alors, m’accompagner chaque jour pour que je puisse réaliser que le présent est si important.
La mémoire que ce fût magnifique pour pleurer de ces instants aux couleurs splendides.
Mélancolie, je veux danser avec toi pour encore de nombreuses années.
De ONE LOVE à EDEN KARMA97