Ecrire mon monde

Mes mots au fil des jours, mes phrases pour partager, des pages pour aller vers ce roman.

Revoir la mer

Quand j’étais petit, elle était toujours derrière la montagne comme le disait mon père. Nous n’étions pas si proche de son bleu envoûtant et j’attendais alors, cette déesse de la nature qui savait toujours éblouir mon regard. Il y avait le ciel et sa couleur ambrée par les dorures du soleil. Je courais vers ses plages et je sentais son odeur de sel. Le bruit de ses vagues me berçait et je venais me perdre dans les rêves avec le sourire naïfs de ceux qui profite des secondes de l’insouciance.

Elle est parfois sombre et ténébreuse quand la tempête s’approche. Elle est si souvent azur et emplie de ces diamants de lumière du soleil se reflétant. Transparente et calme. Tumultueuse et rythmée par ces vagues qui font perdre le sens du temps, la mer me ravive cette odeur perdue qui ouvrait mon cœur sur ces journées de vacances. Cette saveur salée qui émoustillait mes lèvres quand je me perdais dans ses profondeurs me replonge à l’aube de ces heures où il n’y avait qu’elle et moi. Le soleil s’enfuit parfois au-delà de son lointain et nous sommes les témoins du spectacle de couleurs qui charme nos sens. Son pouvoir est infini, sa force dantesque. Le matin, elle s’éloigne puis se rapproche à l’orée du couchant pour perdre les rochers. Elle repartira pour revenir encore et nous offrir le rythme sage de la nature.

Elle berce mon cœur si tendrement. J’ai besoin de son immensité.

Depuis, j’ai partagé celle qui a su, si vite, figer le beau de nos vies.

Nous nous sommes éclaboussés de l’écume de son ressac. Ses côtes nous ont fait découvrir les animaux extraordinaires qui vivent avec elle. Je les ai fait plonger et leurs visages ont illuminé la plage.

Parfois je me perds en la contemplant. Elle m’inspire et éclaire mes idées les plus obscures. Elle rend le sourire silencieux des heureux et nous envoûte sans nous aliéner.

Et là-bas, à l’horizon de nos vues, quand le ciel se jette dans ses profondeurs et que le soleil se noie dans ses vagues, il y a des ailleurs qui nous regarde aussi sans nous voir.

Immense et indomptable, magnifique et féroce, elle sait se glisser dans mes souvenirs.

Elle me fera imaginer des mondes éblouissants. Elle m’hypnotisera dans des songes alcalins où des poissons arc-en-ciel dansent par une mélodie silencieuse et passionnée.

Invité de nos vacances…la belle inconnue que tout le monde connait.

Que l’on soit enfant ou grand … mer ou océan.

On va aller te regarder et … rêver, jouer, plonger, nager, courir …

De ONE LOVE à EDEN KARMA95

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