
Frères de 8.6
Un jour, on réalisera un film. Un jour, on écrira nos hystéries pour couvrir la page de toutes ces anesthésies naïves qui rendent aux sourires la bienveillance des gens heureux.
Alors, de ces aventures à ces rires qui nous font perdre la voix, on chante et boit pour jouer avec les sentiments de la vie.
De bars en bars pour assouvir notre soif d’être vivant et tellement plus encore, on croise des êtres mi-merveilleux, mi-étonnants qui seront nous faire côtoyer l’improbable. On s’enfuit là-bas, ailleurs, sans crainte de la rage ou de la colère. On trinque à nos envies avec ces verres qui ne sont que le trait d’union de l’amitié. On s’use à en perdre la foi pour je ne sais quelle raison. Ainsi, il y a ceux qui sont moins que nous et qui s’en vont comme des rois, et il y a ces frères qui, incapables de s’arrêter, s’éclipse dans ces instants qui ne s’oublient pas.
Frères de 8,6, amis alliés pochtrons, la bière inonde nos âmes.
On se réveille fragiles au cœur de ces matins d’errance qui n’attendent que le retour de l’éclairci pour rendre les couleurs de nos cœurs. On veille cette tournée qui nous refera vivre à la folie. On patiente avant de renaître de cette gorgée qui rend confiance et tellement plus encore.
Excessifs, dépendants, amoureux et beaucoup moins sage que la plupart nous seront toujours assez vaillants pour espérer accrocher ce beau qui passe si vite.
Merci à mes frères de 8,6.
Des escaliers pour la lune, en passant par les chaussettes cachées…
A toutes ces histoires perdues entre deux verres.
Millions de cœurs 54