Ecrire mon monde

Mes mots au fil des jours, mes phrases pour partager, des pages pour aller vers ce roman.

Une froide balade avec le soleil

Aujourd’hui, le froid nous assaille avec des caresses piquantes de sourire.

Dans sa poussette, on aperçoit ses yeux qui se plissent lentement. Il s’efforce de repousser les bras de la Morphée des siestes mais il part… Avec leurs bonnets, écharpes et manteau d’hiver, elles sont belles, arrogantes, vaillantes…

Notre trajet est connu mais le moment l’oublie déjà pour le découvrir une fois de plus.

Le ciel redevenu bleu, néglige son égarement dans les nuages de pluie. La nature se pare de ses habits de fête. Frais, sec, lumineux et profondément magnifique.

Le soleil revigore les couleurs ternes de la saison et sa chaleur discrète se confond avec un vent léger frigorifié. La lumière presque translucide m’offre des regards brillants de joie.

Il n’y a que nous. On parle fort et chante notre humeur souriante. Les rires raisonnent et se perdent dans les rues. Ils ne berceront, alors, que ceux qui savent écouter.

Je monte sur sa trottinette et nous dévalons, ensemble, les pentes de notre village. Elle rigole. Je souris et le cortège file pour distiller une joie naïve et insouciante.

Et si l’on jouait ? Nous devenons récréation d’enfant qui ne s’arrêtera plus. Je les regarde et frémit de cette place si longtemps rêvée. L’aire de jeu est le lieu de dénouement ultime de la balade. La balançoire les fait vaciller et toutes ces autres distractions de bois usés leur offrent tant de sursauts envers le beau. Il sortira de ses rêves pour courir tel un pantin peu assuré. Il y aura des loups, des souris et des arbres sanctuaires pour reposer les émotions vives du présent.

Certains nous croiseront pour saluer une famille qui ne peut proposer que cette simplicité aussi majestueuse que poétique.

Lançons maintenant quelques cailloux pour briser la glace des bassins qui couvent l’hibernation des poissons. Rien de se casse et les pierres font raisonner des sons qui semblent, alors, faire écho par-delà les profondeurs. Les ricochets deviennent infinis et les galets se perdent sur la surface blanchie.

Et si l’on rentrait ? Nos mains se pétrifient dans le calme de la chute du soleil derrière la butte.

Il fait si froid dehors… si chaud dans nos cœurs.

De ONE LOVE à EDEN KARMA83

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